Vous payez trop d’impôts ? Rêvez-vous d’une fiscalité plus juste et plus simple ? Vous n’êtes pas seul. Selon un sondage réalisé par l’IFOP en novembre 2023, 78 % des Français jugent le système fiscal actuel trop complexe, 71 % trop lourds et 66 % trop injustes. Heureusement, une réforme fiscale majeure est prévue pour entrer en vigueur en 2024. Beaucoup seront conquis par les objectifs qu’elle vise.
Une baisse d’impôt pour 9 Français sur 10
La réforme fiscale de 2024 devrait permettre à 9 Français sur 10 de bénéficier d’une baisse d’impôt sur le revenu, selon les estimations du gouvernement. Le gain moyen serait de 350 euros par an et par foyer fiscal.
Un autre objectif de cette réforme tant attendue est la suppression des niches fiscales jugées inefficaces ou inéquitables. Il s’agit du quotient familial, de la réduction d’impôt pour les dons aux associations, ou encore du crédit d’impôt pour la transition énergétique. Ces différentes mesures devraient rapporter environ 10 milliards d’euros à l’État, qui seront redistribués ensuite sous forme de crédit d’impôt universel.
Un crédit d’impôt universel pour les ménages modestes
Le crédit d’impôt universel est la disposition phare de la réforme fiscale de 2024. Il s’agit d’un versement mensuel de 100 euros par adulte et de 50 euros par enfant, accordé à tous les ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 24 000 euros par an. Ce crédit fiscal serait versé de façon automatique par l’administration fiscale, sans aucune démarche à effectuer.
Il vise à soutenir le pouvoir d’achat des ménages modestes, qui sont les plus touchés par la crise économique et sociale liée à la pandémie de Covid-19. S’inspirant du revenu de solidarité active (RSA), il est plus simple, plus généreux et plus incitatif au travail. En effet, le crédit d’impôt universel ne serait assujetti qu’au revenu fiscal de référence, sans aucune exigence supplémentaire liée aux ressources, à la recherche d’emploi, ou à la formation.
Son coût est estimé à 40 milliards d’euros par an. Il est financé par la suppression des niches fiscales, la hausse de la fiscalité sur les revenus du capital, et la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.
Une harmonisation des taux d’imposition des revenus du capital et du travail
La réforme fiscale de 2024 vise également à rétablir l’équité entre les contribuables, en harmonisant les taux d’imposition du capital et du travail. Aujourd’hui, les revenus du capital sont soumis à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Par contre, ceux du travail suivent un barème progressif de l’impôt sur le revenu, qui peut atteindre 45 %.
Cette réforme a des implications importantes pour les ménages et les entreprises, ainsi que pour les finances publiques. Pour en savoir plus sur les modalités et ses impacts, nous vous invitons vivement à consulter le site officiel du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance.
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